Monsieur Ivan GONZALEZ TOBAR
Soutiendra jeudi 10 décembre 2020 à 14 h
Salle n° 003, à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, Site Saint-Charles 1
une thèse de DOCTORAT, préparée en cotutelle avec l’Université de Cordoue (Espagne)
Discipline : Archéologie spécialité Archéologie des Mondes Antiques
Titre de la thèse : La production d’amphores à huile dans le Conventus Cordubensis (Province de Bétique, Espagne) à l’époque romaine. Nouvelles perspectives socio-économiques
Composition du jury :
- Mme Monique DONDIN-PAYRE, Directrice de recherche émérite CNRS, Paris
- M. Carlos MARQUEZ, Professeur, Université de Cordoue (Espagne)
- Mme Stéfanie MARTIN KILCHER, Professeure émérite, Université de Berne (Suisse)
- M. Stéphane MAUNE, Directeur de recherche CNRS, Université Paul-Valéry Montpellier 3, directeur de thèse
- M. Enrique MELCHOR GIL, Professeur, Université de Cordoue (Espagne), codirecteur de thèse
- M. José REMESAL RODRIGUEZ, Professeur émérite, Université de Barcelone (Espagne)
- M. Christian RICO, Professeur, Université de Toulouse – Jean Jaurès
- Mme Corinne SANCHEZ, Chargée de recherche CNRS, Université Paul-Valéry Montpellier 3
Résumé de la thèse :
Cette thèse retrace l’histoire socio-économique liée à la production d’amphores à l’huile d’olive dans le conventus de Cordoue à l’époque romaine. Le cadre chronologique correspond à la durée d’exportation de l’huile de Bétique dans l’Empire, comprise entre la fin du Ier s. av. J.-C. et le VIe s. ap. J.-C. Le cadre géographique comprend le territoire producteur du conventus Cordubensis, administré par la capitale de la province romaine de Bétique, dans le sud de la péninsule Ibérique. Il s’agit de définir la notion d’atelier d’amphores à huile, de décrire une dynamique de production, de proposer de volumes de production, de s’interroger sur la société de ce milieu producteur et de cerner l’implication des familles dans le développement économique de cette partie de la province de Bétique. On entend pour cela mettre en perspective l’ensemble des données recueillies sur les ateliers à travers la réalisation d’une considérable enquête de terrain (prospections et fouilles) avec les données d’occupation du sol et celles livrées par l’épigraphie. La précision des datations apportées par les amphores à huile (Dressel 20), la très grande abondance de ce mobilier et la grande lisibilité des vestiges archéologiques documentés par le biais de prospections au sol offrent une documentation et des conditions d’étude extrêmement favorable. Le travail est composé d’une première partie préambulaire (introduction, méthodologie, cadre géohistorique), une deuxième partie descriptive et analytique (catalogue d’ateliers étudiés par le biais des prospections et d’éventuelles fouilles archéologiques) et une troisième partie synthétique et ouvrant sur des problématiques larges et spécifiques à toute la production des amphores à huile de Bétique.