Soutenance de thèse

Le Vendredi, 25. octobre 2019 -
14:30 - 19:00
Salle des Actes à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3 - Site Saint Charles

Monsieur Vincenzo PELLEGRINO

soutiendra vendredi 25 octobre 2019 à 14 h 30

Salle des Actes à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, Site Saint-Charles 1

une thèse de DOCTORAT préparée en cotutelle avec l’université du Salento (Italie)

Discipline : Archéologie spécialité Archéologie des mondes antiques

Titre de la thèse : Espaces de stockage domaniaux dans l’Occident romain. Les greniers et les techniques de conservation des céréales en milieu rural du Ier s. av. J.-C. au Ve s. apr. J.-C. (Péninsules italienne, Péninsule ibérique, Gaules et Germanies

Composition du jury :

  • M. Elio DE MAGISTRIS, Professeur, Université du Salento (Italie), codirecteur de thèse
  • M. Xavier LAFON, Professeur émérite, Université d’Aix-Marseille
  • M. Stéphane MAUNÉ, Directeur de recherche CNRS, Université Paul-Valéry Montpellier 3, directeur de thèse
  • M. Nicolas MONTEIX, Maître de conférences, Université de Rouen
  • M. Matthieu POUX, Professeur, Université Lumière-Lyon-II
  • Mme Nuria ROVIRA, Maîtresse de conférences, Université Paul-Valéry Montpellier 3
  • Mme Adriana VALCHERA, Professeure, Université du Salento (Italie)
  • M. Paul VAN OSSEL, Professeur, Université Paris-Nanterre

Résumé de thèse

Les greniers et les espaces de stockage à céréales représentaient des équipements indispensables au sein des établissements ruraux d’époque romaine, car ces denrées constituaient la base de l’alimentation humaine, dans les campagnes comme dans les centres urbains. Toutefois, la reconnaissance de ces bâtiments en milieu rural pose problème pour de nombreuses raisons. Tout d’abord, le stockage des grains demeure archéologiquement discret, parce que ces produits étaient stockés en vrac à même le sol. Ils ne nécessitaient donc pas de conteneurs céramiques qui, comme dans le cas du vin et de l’huile, permettent d’identifier plus aisément les chais. L’arasement des structures et la disparition des niveaux de sols de la plupart des villas et établissements ruraux mis au jour, sont d’autres facteurs limitant fortement l’identification de ces bâtiments. En dépit de ces contraintes, l’approfondissement de la question du stockage rural demeure important pour comprendre la place et le possible rôle économique de la céréaliculture. Cette thèse en deux volumes porte sur l’étude de ces bâtiments à l’échelle de l’Occident romain (Péninsule italienne, Péninsule ibérique, Gaules et Germanies) et à travers six siècles, du Ier s. av. au Ve s. apr. J.-C. Le volume de synthèse est divisé en quatre chapitres. Le premier résume les étapes principales de la recherche archéologique concernant les greniers et les espaces de stockage à céréales. Le deuxième chapitre présente les sources littéraires et épigraphiques, et analyse la démarche interprétative pour l’étude de ces bâtiments à travers des études de cas. Le troisième chapitre est consacré aux facteurs de risque pouvant entraîner la perte des réserves à blé et aux techniques de conservation mises en place pour y répondre. La typologie établie pour les greniers et les espaces de stockage ruraux se base sur l’analyse structurelle et architecturale de ces vestiges et concerne de façon unitaire le milieu géographique retenu. Le dernier chapitre comporte un essai de quantification des capacités de stockage des bâtiments recensés, ainsi que des aperçues sur le stockage rural dans trois régions comprises dans cette enquête : la Gaule Narbonnaise, l’Émilie-Romagne, la région vésuvienne. Le catalogue des sites inclus dans le deuxième volume vient intégrer et compléter ce travail de thèse.

Dernière mise à jour : 11/10/2019