Monsieur Alessandro PEINETTI
soutiendra vendredi 26 novembre 2021 à 9 h
Salle des Actes n°011 à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3
une thèse de DOCTORAT, préparée en cotutelle avec l’Université de Bologne (Italie)
Discipline : Archéologie spécialité Préhistoire, protohistoire paléoenvironnement méditerranée-Afrique
Titre de la thèse : Géoarchéologie du village : variabilité des modes d’occupation de la fin du Néolithique à l’âge du Bronze en Italie et en France méridionale. Implications culturelles
Composition du jury :
- Mme Marie BESSE, Professeure, Université de Genève (Suisse)
- M. Maurizio CATTANI, Professeur, Université de Bologne (Italie), codirecteur de thèse
- Mme Anna DEPALMAS, Professeure, Université de Sassari (Italie)
- M. David LEFÈVRE, Professeur, Université Paul-Valéry Montpellier 3, directeur de thèse
- M. Olivier LEMERCIER, Professeur, Université Paul-Valéry Montpellier 3
- M. Cristiano NICOSIA, Professeur, Université de Padoue (Italie)
- Mme Giulia RECCHIA, Professeure, Université de Rome « La Sapienza » (Italie)
- Mme Julia WATTEZ, Ingénieure de recherche, INRAP
Résumé de la thèse
Entre la fin du Néolithique et l’âge du Bronze, la présence d’habitats groupés de type village est un phénomène diffus, tant en Italie qu’en France méridionale. Néanmoins, la prise en compte de la variabilité des formes de la stratification des sites interroge. En quoi l’enregistrement sédimentaire des sols d’habitat permet-il d’appréhender la question de l’organisation villageoise et de sa variabilité entre la fin du Néolithique et l’âge du Bronze ? Quelle image cet enregistrement sédimentaire donne-t-il de l’organisation sociale et économique du village ?
Afin d’aborder ces questions, nous avons choisi de mener une étude géoarchéologique sur des sites de formes différentes, issus de contextes chrono-culturels et environnementaux variés. La démarche, fondée sur l’emploi de la micromorphologie des sols en tant qu’outil analytique, vise à caractériser l’organisation spatio-temporelle des sols d’occupation à l’échelle du site, selon une approche spatiale des processus de formation de la stratification archéologique.
L’élaboration d’un modèle, qui repose sur une classification des micro-faciès sédimentaires selon le système d’activité, et son application à des sites-laboratoires permettent de qualifier les techniques de construction en terre, l’usage du sol et les dynamiques d’occupation propres à chaque site, dans le but de déterminer les comportements socio-économiques et les spécificités du mode de vie villageois enregistrées par les sols. Cette approche permet d’évaluer les constantes et les variables qui qualifient les différents types d’occupation. Le sol, conçu comme matérialité de l’espace villageois, devient ainsi un témoignage direct de la variabilité culturelle et des différentes formes d’organisation des communautés de la fin du Néolithique et de l’âge du Bronze.
